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Au IXème siècle, une bataille, où périrent
six mille combattants, fut livrée entre les français et une armée
d'infidèles auprès de Quarré-les-Tombes;
il y eut deux engagements successifs;
après le premier, Renaud fils d'Aimon, prince des Ardennes, entra
épuisé de fatigue dans la forêt voisine et s'endormit au
pied d'un arbre, au chant du rossignol.
Pendant son sommeil, les deux armées en virent de nouveau aux mains.
Le cliquetis des armes et les cris des combattants devinrent si perçants
que la monture du guerrier, impatientée, à force de trépignements,
s'enterra jusqu'au ventre.
Réveillé par le bruit, Renaud, maudissant l'oiseau dont
les chants avaient contribué à l'assoupir, saute sur son coursier
sans même prendre ses armes;
déjà les infidèles commençaient à l'emporter.
Renaud, saisissant un chevron que le hasard a mis sous sa main, s'élance
dans la mêlée, frappe, tue ou disperse;
mais comme il frappait en bout, une voie amie lui crie :
Frère Renaud, touchez je vous prie, en fauchant,
Et vous en abattrez sitôt mille que cent.
Renaud suivi ce conseil; les ennemis tombent sous ses coups comme les épis
sous la faux et la victoire reste aux chrétiens.
Depuis le rossignol ne se fit plus jamais entendre dans cette contrée.
On ajoute qu'après la bataille des buissons d'épines poussèrent
sur la fosse des païens, et que des tombes apparurent miraculeusement
pour recevoir les dépouilles des bons.
Telle est l'origine des tombeaux de Quarré.
Plusieurs champs de batailles sont hantés;
sur celui d'Auray les âmes de tous ceux qui périrent, sans avoir
eu l'absolution de leurs péchés, sont condamnés à
rester près de leurs cadavres; à une certaine heure de la nuit,
elles s'élèvent du sein de la terre et se mettent à
parcourir la plaine funèbre dans toute son étendue;
elles sont forcées d'y errer jusqu'au Jugement dernier, et de marcher
toujours en ligne droite quels que soient les obstacles qu'elles puissent
rencontrer.
Le voyageur qu'elles touchent tombe frappé par une puissance invisible,
et meurt avant le jour.
En Forez, des Français et des Anglais reviennent aussi sur le lieu où ils se rencontrèrent jadis, et on les entend choquer leurs épées.
On voyait des apparitions, des feux et des lances brillantes sur les dunes de Saint-Cast (C.-d'A.) auprès de la Cassière des damnés où furent enterrés les Anglais tués en 1758.
Les paysans des environs de Dieppe recommandent de ne pas passer à la brune par une petite clairière située sur le bois, parce qu'on est exposé à y voir galoper autour de soi des cavaliers blancs, allant, venant, errant çà et là, et remuant sans cesse la terre avec leurs lances.
Les pêcheurs de Zuidcote restèrent si émus de la
bataille des Dunes, que Turenne livra dans leur voisinage, que longtemps après
ils croyaient entendre dans les airs, aux jours où on agitait
les cloches, le son des tambours et des trompettes, le galop des chevaux et
le fracas du canon.
(de même que l'ombre des armées de Rocroi se montre périodiquement
dans les nuages au-dessus du lieu où elles combattirent.)
Il y a quelques années, on prétendait à l'île de Ré qu'on ne pouvait passer la nuit dans un certain endroit près du pont de Fénau, où les Anglais furent défaits en 1627, sans entendre des gémissements, et des ombres qui criaient :
« Tue ! Tue ! »
Le sire de Châtenay (Ille-et-Vilaine), n'ayant que peu de troupes pour
résister à quatre seigneurs qui le menaçaient, fit couper
à hauteur d'homme pendant la nuit les arbres qui croissaient autour
du donjon, et les fit habiller en guerriers.
Quand le lendemain les assiégeants virent la forteresse si bien défendue,
ils reculèrent, et le sire de Châtenay, qui s'était caché
dans une châtaigneraie voisine, tomba dessus à la tête
de ses gens et les tailla en pièces.
D'autres stratagèmes sont employés par les assiégés
:
« Ganne déjoua longtemps tous les efforts faits pour le prendre.
Tantôt en faisant ferrer son cheval à rebours, il mettait
sur une fausse piste les cavaliers qui le poursuivaient, tantôt pressé
de trop près dans son château, il échappait à ses
ennemis par des souterrains qui donnaient loin dans la campagne et conduisaient
jusqu'à Domfront même;
puis c'est dans le ventre d'un cheval abattu qu'il se cachait, après
avoir ordonné qu'on le traînât dehors au-delà des
lignes des assiégeants » (J. Lecur)
Les divinités chrétiennes, surtout celles qui sont les
protectrices particulières des villes ou y ont leur sanctuaire, interviennent
en leur faveur d'une façon miraculeuse :
« lors du siège d'Orléans, l'évêque saint
Aignan estant sur les murailles cracha vers les ennemis, et à
l'instant il pleut si abondamment que de quatre jours nul ne peut sortir
du champ pour batailler. »
Un autre jour il prit une poignée de sable de la Loire et
la jeta en l'air où chaque grain se changea en frelons;
leur troupe tourmenta à tel point les ennemis qu'ils furent obligés
de lever le siège.
Ce n'est pas la seule circonstance où des insectes ailés sont les auxiliaires des bienheureux.
Une armée conduite par le roi Charles, ayant campé près du monastère de saint Cenery, des régiments d'abeilles se précipitèrent sur les lourds bataillons des Francs et les firent se jeter en désordre du haut de la montagne.
D'après une légende comtadine ancienne, les gens de Saint-Roumanet, assiégés par les huguenots, auraient dû leur salut à des abeilles, miraculeusement suscitées contre les calvinistes, qu'elles piquèrent aux mains, au visage et aux oreilles.
Les anglais qui assiégeaient Rennes, ayant creusé un souterrain
qui aboutissait à l'église Saint-Melaine, le saint montra du doigt
le point où se terminait le souterrain.
Les rennais mirent du vif-argent dans les oreilles d'un buf énorme,
lui attachèrent aux cornes deux faucilles et le lâchèrent
dans le passage creusé sous terre, où il s'élança
furieux, tuant ou décapitant tous les ennemis qui s'y trouvaient.
A Lamballe, en une semblable occurrence, on lâcha dans le souterrain
deux bufs dans les oreilles desquels on avait mis aussi du vif-argent,
et qui écrasèrent les soldats.
Quelques récits parlent d'épisodes qui accompagnent ou suivent
la prise de forteresses.
Lorsque les défenseurs du château de Pirou virent que les normands
allaient s'en emparer, une magicienne leur offrit de les changer en oies;
ils acceptèrent, il leur poussa des ailes et ils s'envolèrent.
Des femmes se donnent volontairement la mort pour ne pas tomber vivantes
au pouvoir des vainqueurs.
Le château de Maison-Comte, à Corancy dans le Morvan, ayant été
pris, les châtelaines couraient échevelées par les
cours en poussant des cris et répétant :
Adieu N'Oussière et biau Vernet
Adieu, la ville de Santenay.
Et elles se jetèrent dans le puits.
Au moment où les assaillants entraient par une brèche dans le
château de Bray, la fille du châtelain monta sur la plus
haute tour, et s'élançant dans le vide, vint tomber aux pieds
des chevaux de ses prétendants.
La dame de Beaujeu, voyant sa forteresse emportée, se précipita
aussi du haut du donjon.
On rencontre dans les Ardennes le parallèle d'une antique légende
:
« Le château d'Omont ayant été pris d'assaut par
Henri IV, la châtelaine se jeta à ses pieds et lui demanda
de lui laisser emporter seulement un objet qui lui était cher.
Le roi y consentit, et, quelques instants après, elle reparut devant
lui portant sur le dos son mari. »
Ganne, (dont il est question plus haut) fait
prisonnier dans une embuscade, fut porté, caché avec soin
dans un manteau, au bord de la douve de son château.
De grandes clameurs appelèrent la châtelaine sur le rempart :
De quel supplice, lui dirent les paysans, faut-il punir un scélérat,
traître à Dieu, traître à son roi, et tout couvert
d'opprobre et de sang ?
Qu'il soit, répondit la châtelaine ignorant qu'il s'agissait
de son époux, enfermé dans un tonneau garni de pointes
de fer à l'intérieur et roulé du haut en bas d'une
colline.
Et le brigand subit le supplice que sa femme avait indiqué.
Les paysans ignorent d'ordinaire, à moins qu'ils ne l'aient appris à
l'école, que leurs lointains ancêtres étaient désignés
sous le nom de Gaulois, et que la France, la Belgique et
une partie de la Suisse formaient un groupe géographique appelé
Gaule.
On retrouve cependant sur deux points forts éloignés de ce vaste
territoire des désignations territoriales ou ethniques qui rappellent
ces anciens noms.
En breton, Gall ou Bro c'hall, c'est la France qui ne parle pas
un dialecte celtique, et plus particulièrement la Bretagne de langue
française.
Les bretons des villes désigne celle-ci par Pays gallo.
A l'autre extrémité nord-est de la France le pays wallon comprend
la partie de la Belgique dont les habitants parlent le français ou l'un
des dialectes wallons qui s'y rattachent.
Wallon a été formé sur Wallus qui est une
forme germaine de Gallus.
Le terme Gaulois, employé au 16ème siècle dans les villes
avec le sens de gai qu'il conserve aujourd'hui, n'a probablement pas
grand-chose à voir avec nos lointains aïeux.
Il est vraisemblable que, pris dans ce sens, il était venu de Galois,
qui au 15ème siècle, et au commencement du suivant, désignait
des galants ou des gens enclins au plaisir.
Le nom de César, usité dans des proverbes et dans des
comparaisons, a pu arriver jusqu'à nous parce qu'il est sonore, facile
à retenir, et que, pendant la durée de l'Empire romain, il était
devenu une sorte de qualificatif de fonction.
C'est à ce titre qu'il figure dans l'Evangile, circonstance qui
a pu contribuer à sa conservation.
L'expression « Il est brave comme César », courante au 17ème siècle, est usitée en Languedoc où l'on dit : Es brave coumo Cesar. Dans le même pays, Es un travail de Cesar désigne une uvre difficile, comme en Provence, Travain coume un Cesar, un Cesar de travai s'appliquent aux gens courageux à la besogne.
Un assez grand nombre de lieux portent actuellement le nom du célèbre général; un peu partout les camps romains, ou supposés tels, sont des camps de César.
Quelle que soit la popularité réelle des traits que l'on attribue à César, il est à peu près le seul personnage romain que connaisse la tradition, et il a joué le même rôle à leur égard que Gargantua vis-à vis des géants.
Le nom de quelques princes mérovingiens figure, ou a figuré, dans les dires populaires ou dans des souvenirs légendaires recueillis à diverses époques.
Clovis n'est peut-être devenu que récemment le héros
d'une légende de source découverte par l'épée
et attestée par une empreinte de son cheval.
D'après un autre récit, lorsqu'il poursuivait Alaric, il ne savait
comment traverser la Vienne, quand une biche, descendue de la forêt, lui
en indiqua le gué, qui s'appelle encore Gué de la biche.
Au 18ème siècle, pour marquer qu'une chose était vieille,
antique et usée, on disait qu'elle était du temps de Dagobert.
La popularité de ce roi tient vraisemblablement à la chanson
si connue où il est associé à son ministre saint Eloi.
Le souvenir des Maures et des Sarrasins qui, à diverses
reprises, ont envahi et même occupé plusieurs parties de la France,
se retrouve dans des noms de lieux, tels que la Montagne des Maures, le pays
des Maures sur les bords du Gapeau.
En Auvergne, l'oppidum de Chazeloux est appelé le camp des Sarrasins;
des enceintes en terre en Berry, en Bourgogne et en Franche-Comté,
les Fossés Sarrasins.
A Guernesey, un dolmen ruiné est le tombeau du Grand Sarrasin.
Charlemagne a laissé des traces dans les souvenirs populaires.
Au 18ème siècle, on disait ironiquement de quelqu'un qui voulait
faire le grand seigneur qu'il était sorti de la côte de Charlemagne.
En Haute-Bretagne, on dit assez fréquemment d'une personne qui a de grands
pieds :
« Il a des pieds de Charlemagne. »
Charlemagne ne figure pas parmi les grands bâtisseurs.
Il essaya pourtant de creuser un canal, mais fut obligé de l'interrompre
parce que les ouvriers, voyant que des terres mouvantes remplissaient la nuit
ce qui avait été creusé le jour, imputèrent cet
incident à quelque miracle.
Voici une légende rapportée par Trébucq (tirée du Dictionnaire infernal de Collin de Plancy) relative à Charlemagne :
« A cette époque les anneaux magiques
étaient très employés.
C'est par l'influence de ce maléfice, que l'empereur Charlemagne devint
éperdument amoureux d'une femme de petite extraction.
Cette femme étant morte, sa passion ne s'éteignit point; de sorte
qu'il continua d'aimer son cadavre, de l'entretenir, de le caresser,
comme il avait fait auparavant.
L'archevêque Turpin, ayant appris la durée de cette effroyable
passion, alla un jour, pendant l'absence du prince, dans la chambre où
était ce cadavre, afin de le visiter pour voir s'il n'y trouverait point
quelque sort ou maléfice qui fut la cause de ce dérèglement.
Il y trouva, en effet, sous la langue, un anneau qu'il emporta.
Le même jour Charlemagne étant retourné à son palais,
fut fort étonné d'y trouvé une carcasse si puante, et,
se réveillant comme d'un profond sommeil, il la fit ensevelir promptement.
Mais la passion qu'il avait eue pour le cadavre, il l'eut alors pour l'archevêque
qui portait l'anneau.
Il le suivait partout et ne pouvait se séparer de lui.
Le prélat obsédé par cette fureur, jeta l'anneau
dans le lac afin que personne ne pût en faire usage à l'avenir.
Enfin, Charlemagne fut depuis si passionné pour ce lieu, qu'il ne quitta
plus la ville d'Aix;
il y bâtit un palais et un monastère où il acheva le reste
de ses jours et voulut y être enseveli. »
La place de Roland dans les traditions populaires est plus considérable
que celle du grand empereur d'occident.
On dit encore :
« Fort comme Roland, Brave comme Roland. »
On attribue à ce héros de nombreuses empreintes, d'autres
sont celles de son coursier.
Lorsqu'il allait de Rennes à Redon, il franchissait le gué de
Roland sans se mouiller les pieds, en mettant une jambe sur les rochers de la
Boissière et l'autre sur la Roche à Roland.
Des légendes de l'ouest le représentent comme faisait accomplir
à son cheval des sauts prodigieux.
Parmi les personnages discoboles, il tient le premier rang après Gargantua.
Dans le Midi tout au moins, il est le rival de ce géant, et il
n'a pas été, comme tant d'autres dépossédé
par lui;
il est même probable qu'il a usurpé dans cette région, la
place de héros plus anciens.
Ils sont au reste parfois en concurrence.
Un énorme rocher ronds des environs de Vence est une pelote que,
pour passer le temps, Roland lançait à Gargantua qui la lui renvoyait;
une autre fois il joue à la paume avec Olivier et son projectile
est resté en équilibre sur un gros rocher appelé
Paume de Roland dans le Var;
le Palet de Roland, sur les bords du Tech, suppose un trait analogue.
Roland est le personnage principal de plusieurs légendes de la
région basquaise.
L'une d'elles, qui reproduit les grandes lignes de la Chanson de Roland,
le montre passant le col de Roncal avec les Docepare (les douze
pairs);
l'arrière garde est attaquée par les Basques, Roland se défend,
et son épée s'étant brisée par le milieu, il sonne
de sa corne, pour être entendue de Charlemagne, avec tant de force
que les montagnes en tremblent.
Avec sa masse, à laquelle une boule de fer était suspendue par
une chaîne, il fauche ses ennemis andain par andain;
mais son sang s'échappe de ses blessures, et pris d'une grande soif,
il boit trop d'eau et crève.
Ailleurs, il est frère d'Olivier et de Samson, porte sur son dos
son cheval fatigué, fait des paris avec ses frères comme dans
le Voyage de Charlemagne du XIIème siècle, jette au loin
une pierre d'un poids énorme qui ne va pas jusqu'au but, et, dépité,
fend deux montagnes d'un seul coup d'épée.
Dans un autre récit, Roland est un riche fermier qui accable sous une grêle de pierres les Lamignac (sorte de fées mâles et femelles), qui lui avaient dérobé ses vaches.
Ailleurs, c'est un enfant trouvé qui, comme Gargantua et d'autres
personnages populaires, se distingue dès son bas âge par sa force
prodigieuse, chasse les Maures pillards, et, s'étant fait forger un makhila
gros comme une poutre, s'engage dans l'armée de Charlemagne et
extermine les Maures.
Il ne chasse pas complètement les Mairiac, mais tous les ans, le cheval
du paladin apparaissait sur le pont d'Espagne, et poussait son formidable
hennissement qui les effrayait tellement qu'ils allaient se réfugier
dans leurs grottes.
Les traditions basques ne parlent pas de Ganelon, qui ailleurs est associé
à la légende de Charlemagne, et surtout à celle de son
neveu.
Le vers de la Chanson de Roland :
Guenes i vint, ki la traïsun fist
est la première mention de son rôle de traître, qui
devint proverbial :
« Vous êtes plus traistre que Ganes. »
« Elle est plus traitresse que Ganes (16ème siècle). »
Cent ans plus tard, on dit :
« Traistre comme Ganelon », qui rime richement avec félon.
Plusieurs légendes picardes, localisées au château
d'Heilly, racontent le châtiment qui punit sa trahison.
Avant de partir pour l'Espagne, Charlemagne avait fait jurer à Ganelon
de lui être fidèle :
« Que la grosse tour s'écroule si je ne le suis ! » s'écria-t-il.
Pourtant il vendit le paladin au roi d'Espagne.
Roland avait été tué, mais, avant de mourir, il avait pu
sonner du cor pour avertir le roi de son agonie;
celui-ci l'entendit d'une salle du château d'Heilly où il était
couché.
Ganelon, revenu d'Espagne, assure qu'il a tenu sa promesse.
« Bien vrai, répond Charlemagne; alors la tour est bien solide
si Dieu ne la fend pas par le milieu ! »
Elle s'écroule le roi fait saisir le traître que l'on couvre d'une
peau de loup;
il est chassé dans la forêt et les chiens le dévorent.
Les Normands, qui exercèrent pendant plus d'un siècle
leurs ravages non seulement sur le littoral, mais jusque dans le cur
de la France, n'ont laissé que peu de traces dans ces pays, où
une prière spéciale, A furore Normannorum libera nos Domine,
avait été inspirée par la terreur de leurs cruautés
et de leurs déprédations.
c'est pour échapper à leurs outrages que des religieuses se mutilèrent,
que les dames du Pirou obtinrent d'être changées en oies.
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