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D'après la légende, populaire chez les Bretons, de création
dualiste, Dieu a fait le cheval, et le Diable l'âne;
Dieu a fait la vache, et le Diable la chèvre;
Dieu a fait le taureau, et le diable le bouc.
En Poitou, où semble subsister la tradition, beaucoup plus effacée
qu'en Bretagne, d'une concurrence entre le génie du bien et celui du
mal, quand Dieu voulut créer le chat, le Diable lui dit :
« Tu feras le chat si tu veux, mais sa tête sera à moi. »
Aussi la tête du chat appartient-elle au Diable, tandis que le reste du corps est à Dieu.
On dit assez communément en Haute-Bretagne que jadis les chats avaient
des cornes, mais qu'ils les ont vendues pour aller boire, suivant d'autres,
afin de se procurer du poisson, pour lequel ils ont un goût très
prononcé;
on raconte même en quelles circonstances ils conclurent ce marché
:
au temps où les bufs et les vaches étaient encore dépourvus
de cornes, un poissonnier qui passait avec sa charrette attelée d'un
buf près d'une croix, autour de laquelle dansait une bande
de chats, les vit interrompre leur divertissement, entourer sa voiture et lui
demander du poisson;
le pêcheur répondit qu'il leur donnerait tout son chargement s'ils
voulaient lui céder leurs cornes.
Les chats s'empressèrent de les déposer dans la charrette qui
en fut bientôt remplie.
Il en plaça deux au front de son buf, et de retour chez
lui, il en mit aussi une paire à ses vaches;
il vendit les autres aux voisins.
Les bufs et les vaches ont toujours eu des cornes depuis cette époque;
mais elles n'ont pas repoussé sur le front des chats.
Voici, suivant les paysans du Rouergue, à la suite de quelle circonstance
les chats ont pris l'habitude de se secouer après avoir mangé
:
autrefois les rats parvinrent, par surprise, à faire avaler au chat un
grelot caché dans un morceau de viande, et dès qu'il se
mettait en campagne, les rats avertis se réfugiaient dans leurs trous.
Les chats, furieux, résolurent d'immoler leur congénère
dont l'estomac contenait une sonnette.
Depuis, chaque fois qu'ils mangent, ils ne manquent jamais de secouer les morceaux
de peur d'absorber un autre grelot.
On n'a pas relevé d'explication populaire des miaulements des chattes
amoureuses;
il est vraisemblable pourtant qu'il en existe, et il ne serait pas impossible
que la facétie suivante ait été empruntée
à la tradition :
« La raison pourquoy les chattes crient si furieusement quand le matou
les recherchent, c'est qu'ils sçavent l'antipathie qu'il y a entre le
chat et le rat, et de peur que le matou ne s'en aille de leur compagnie, si
de fortune un rat luy venoit au devant, la femelle crie et se tourmente afin
d'avertir le rat. »
Les chats figurent parmi les bêtes Croquemitaines dont on menace
les enfants pour les détourner de certains actes ou pour qu'ils n'aillent
pas dans des endroits dangereux.
En Eure-et-Loir, pour les empêcher de descendre à la cave ou de
monter au grenier, on leur fait croire qu'ils y verront des chats à deux
queues, ce dont ils ont une peur extrême.
« Poilu ! Gros mouflu ! Crevé ! Châtré ! Je te
crèverai ! Je t'étriperai ! »
Voici comment on interprète, en Basse-Normandie, les propos de deux matous
qui se rencontrent et se querellent :
« Où allez-vous ?
Voir la femme à vous.
Voir la femme à moi ! rouah ! »
Et ils tombent l'un sur l'autre à coups de griffes.
En Haute-Bretagne, ils disent :
« Marca
ou
a
ou, pourqua q'tu viens chez nou-ous
?
Qué qu'ça te fout ! »
En Basse-Bretagne, le chat en ronronnant, avoue un de ses défauts dont
on l'accuse habituellement :
« De race en race,
mon père est voleur et je le suis aussi. »
Voici la raison invoquée au XVème siècle pour la mutilation
de la queue des chats;
« Qui vult enlever les aguetz et perilz de son chat, si lui coupe
tout jus une paulme de sa queue; car, après que il a quatre ans, il pense
nuyt et jour comme il porra son maistre estrangler. »
Le préjugé suivant lequel il est imprudent de désigner
un animal par son nom s'applique rarement à ceux qui sont domestiqués;
cependant les Dieppois défendent de parler de chat sur leurs barques.
En Wallonie, on dit que si un chat vient se faire caresser par une personne
qu'il ne connaît pas, celle-ci sera certainement trahie;
si c'est un chien au contraire, elle peut compter sur la fidélité
de son ami ou de son amie.
En plusieurs endroits, et même à Paris, existait l'usage de placer
des chats dans un sac ou dans un muid et de les brûler dans le
feu de la Saint-Jean;
à Metz, il ne fut aboli qu'en 1765, et dans la Meurthe il s'est perpétué
jusqu'à nos jours.
Aux environs de Saumur, le dimanche des Brandons, les enfants qui font la quête
du combustible destiné à faire la borde portent un chat attaché
au bout d'une perche;
celle-ci est plantée ensuite au milieu du feu, et la pauvre bête
périt brûlée.
Certaines observances sont en relation avec le poil des animaux.
Dans le Loiret, les chats, dont on a coupé la moustache, ne prennent
plus de souris;
à Nantes et dans la Beauce , ils ne les sentent plus;
en Anjou, ils ne voient pas clair la nuit.
On sait que l'on met le nez du chat dans ses ordures pour l'empêcher
de les renouveler.
Ce procédé était connu au XVème siècle, où
on l'appliquait à un autre défaut :
« Qui tient un chat larron, et il est pris en present meffait, l'en
lui doibt frotter son museau à ce qu'il a dommagié, et par trois
fois, et jamais plus ne s'i vouldra rembattre. »
En Poitou, pour qu'un chat soit bon, il faut qu'il ait été volé;
en Haute-Bretagne qu'il soit voleur.
Les pronostics météorologiques tirés des gestes
des animaux familiers sont nombreux.
Au XVème siècle, lorsque assis sur une fenêtre au soleil,
il léchait son derrière et levait la patte au-dessus de
l'oreille, il devait pleuvoir dans la journée.
Dans le Finistère, on prétend que si l'on veut tenir une chose
secrète, il faut se garder d'en parler devant un chat;
lors même qu'il semble endormi, il ne perd pas un mot de la conversation.
Suivant une superstition générale, la fille qui marche sur la queue d'un chat ne trouvera pas d'épouseur de toute l'année, ou son mariage est retardé d'un an.
La singulière habitude qu'ont les chiens de se flairer au derrière
lorsqu'ils se rencontrent est trop curieuse pour ne pas avoir été
l'objet d'explications populaires;
C'est à une légende bien antérieure au siècle d'Auguste
que Phèdre emprunta le sujet de sa fable;
ceux qui furent envoyés en ambassade au maître des Dieux
pour demander une condition plus douce eurent si peur lorsqu'ils se trouvèrent
devant lui, qu'ils firent des crottes dans l'Olympe.
On choisit d'autres ambassadeurs auxquels on parfuma l'anus;
aussi effrayés que les premiers, ils souillèrent le palais des
dieux et ne revinrent jamais.
Leurs commettants les attendent toujours; aussi lorsqu'ils voient un chien,
il vont lui flairer le derrière pour savoir si ce n'est pas un de leur
députés qui revient.
D'après d'autres récits, les chiens se livrent à cet acte
singulier pour essayer de rentrer en possession de papiers importants
pour eux, qui ont été égarés.
Au cours d'une famine, ils envoyèrent un ambassadeur au roi pour implorer
des secours.
Le délégué rencontrant une charogne la dévora,
et quand il entra au palais, il puait tellement qu'il fut chassé à
coups de bâton.
Mais comme il était rusé, il raconta à l'assemblée
que le roi, touché des malheurs de la race canine, lui avait donné
une charte stipulant que désormais les chiens pourraient aller
chercher dans les boucheries la viande qui leur était nécessaire.
Malheureusement, il avait eu tellement faim en revenant qu'il avait dévoré
la charte pour sauver sa vie.
Une autre habitude caractéristique des chiens a aussi suggéré
des explications.
A une question facétieuse faite par son maître,Tabarin répond
que si les chiens lèvent la patte, lorsqu'ils sont près
d'un mur, c'est afin de l'appuyer s'il venait à tomber.
En divers pays de France, on dit que tel est en effet leur but, depuis qu'autrefois
toute une troupe de chiens qui arrosaient une muraille furent écrasés
par sa chute;
c'est à la suite de cet accident que les mères chiennes ont appris
ce geste à leurs enfants.
Le rôle augural des cris des animaux est encore considérable.
Le hurlement des chiens est pour beaucoup d'habitants des campagnes et
même des villes un sujet de terreur, comme au XVème siècle,
où l'on disait :
« Quand on oit chiens uller, on doit estoupper ses oreilles, car ilz
apportent mauvaises nouvelles. »
Ils pronostiquent surtout le trépas, et si on a un parent alité
au logis ou même au loin, on dit parfois qu'ils aboient sa mort;
dans les Ardennes, le chien qui hurle avec obstination devant une maison est
l'avant-coureur d'un décès, lors même que personne
n'y serait indisposé.
En Poitou, la bergère dont le chien aboie en rêvant se croit
assurée de voir le dimanche son amoureux venir du côté où
il a la tête tournée.
L'usage de mutiler la queue des chats et des chiens est à peu
près général;
ceux qui le pratiquent en donnent des raisons qui tantôt se rattachent
à une prétendue hygiène, tantôt à une sauvegarde
contre la sorcellerie.
En Haute-Bretagne, dans le Perche, en Wallonie, on ampute la queue des chiens
pour enlever le ver qui s'y trouve et qui causerait leur mort.
En Poitou, pour qu'un chien de berger soit bon, on doit, quand il est jeune, le faire tourner sept fois autour de sa tête en le tenant par la queue.
En Bretagne , le chien qui se roule annonce du vent;
s'il mord l'herbe, il pleuvra;
dans les Vosges, à l'approche d'un ouragan, il a le museau en
l'air;
les bêtes à cornes reniflent, les vaches mettent plus de temps
à boire que d'habitude et se laissent traire plus facilement, les ânes
chauvissent les oreilles et braient lamentablement.
Suivant une croyance, surtout relevée dans les villes, les excréments
des bêtes portent chance à la maison, et, plus rarement aux personnes.
Le boutiquier girondin qui voit un chien faire ses nécessités
le long de sa devanture doit toucher aussitôt sa poche pour argenter
toute la journée;
s'il le chasse, sa vente sera mauvaise.
A Marseille, lorsqu'un chien arrose une femme enceinte, elle aura un
garçon.
On établit parfois une sorte de relation entre le décès
de certains animaux et la santé ou la chance des gens.
En plusieurs endroits, on redoutait des chiens fantastiques :
à Guernesey, le chien Bodu qui était tout noir annonçait
quelque malheur, de même que Tchico, le chien des trépassés.
En Corse où les morts apparaissent quelquefois la nuit, sur la
place publique, dans leur bière entourée de cierges, on voit toujours
le chien du défunt à côté du cercueil.
Une légende wallonne explique d'une façon ingénieuse pourquoi
le buf marche avec une sage lenteur.
Dès que l'homme le vit, il se rendit compte de sa force et l'employa
à traîner des objets pesants;
le buf docile à la voix de son maître enlevait d'un pas rapide
les plus lourds fardeaux.
Cependant, après de longues années de labeur, il demanda à
son conducteur quand il pourrait enfin se reposer :
« jamais, répondit l'homme; tu travailleras jusqu'à
la fin de tes jours.
S'il en est ainsi, répondit le buf, je ne me hâterai
plus désormais. »
Les animaux domestiques ont, comme les chrétiens, des jours fériés.
Dans le Morbihan, les bufs n'ont pas de force, et si on les faisait
travailler, ils crèveraient dans l'année.
A Marseille, lorsqu'on promenait le buf qui devait figurer à la
Fête-Dieu, les marchands étaient ravis s'il entrait dans
leur magasin, encore plus s'il y laissait quelque grosse ordure;
cela leur présageait quelque bonne aubaine dans l'année.
En Poitou, on remarque la position des bêtes dans leur écurie
:
quand les bufs ou les vaches sont couchés sur le même côté,
le fils ou la fille de la maison ne sera pas longtemps avant d'être marié.
Les bêtes de l'étable font pendant la nuit de Noël
certains actes merveilleux;
en Auxois, les vaches se détachent toutes seules,
en Haute-Bretagne, les ânes s'agenouillent à minuit sonnant,
en Dauphiné, en Touraine les bufs au moment de l'Elevation;
suivant une croyance plus générale, ils prennent cette position
pendant toute la messe, mais il est dangereux d'aller les regarder;
dans le Gers, au contraire, ce sont les bêtes qui sont exposées
à crever, si on viole cette défense.
Les paysans, témoins des beuglements douloureux que font entendre
les vaches lorsqu'on leur enlève leur progéniture, se sont
ingéniés à adoucir leur chagrin par des procédés
assez variés.
En Poitou, on donne à manger à la mère un peu de poil
de la queue de son veau, enveloppé dans une feuille de chou;
dans l'Allier, trois poils dans une feuille de vigne.
En Lorraine et dans le Loiret, on fait sortir le veau à reculons de l'étable.
On s'est moins occupé des veaux privés de leur mère;
cependant on croit, en Lorraine, qu'ils ne tardent pas à l'oublier quand
ils ont mangé quelques poils coupés au bout de sa queue.
Suivant une croyance assez répandue, basée, comme beaucoup d'autres,
sur le besoin d'explication, les animaux dont la force est supérieure
à celle de l'homme lui obéissent parce que leur il
le lui fait voir beaucoup plus gros qu'il ne l'est en réalité.
Les paysans de Beauce et ceux du Loiret disent qu'aux yeux du cheval l'homme
parait un géant, et que ce quadrupède voit tous les objets
avec un fort grossissement.
Voici quelques superstitions relatives aux chevaux.
Dans les Ardennes, toucher aux rênes d'un cheval en l'absence de son propriétaire porte malheur.
En Wallonie, le cheval qui hennit annonce du beau temps.
Dans la Fandre française, en cas de décès dans la famille,
il faut aller immédiatement à l'écurie et en faire part
à tous les chevaux et aux juments en particulier;
si l'on négligeait cette coutume, les chevaux seraient en danger
de mort pendant un an et les juments pleines avorteraient presque certainement.
Dans l'Yonne, on ne doit pas se servir des chevaux le jour du décès du maître ou de la maîtresse.
Vers 1830, dans le Finistère, on ne donnait jamais un coup de fouet
à ceux qui traînaient un corbillard;
s'ils sarrêtaient, on attendait qu'ils se remettent en marche, et l'on
essayait seulement de les y déterminer par des paroles.
En Hainaut ceux qui transportent un mort transpirent toujours.
Plusieurs observances suivent l'accouplement; celle qui consiste à frapper
la femelle est assez usitée.
Dans la Côte-d'Or, on donne un coup de bâton sur la hanche de la
jument
Voici un procédé en usage au XVème siècle pour
adoucir un cheval rétif au dressage.
« Quand vous veez un cheval si terrible qu'il ne veult souffrir qu'on
monte sur luy, ou ne veult entrer en navire ou sur un pont, dites-luy en l'oreille
ces paroles :
" Cheval, aussi vray que meschine de prestre est cheval au dyable, tu veuilles
souffrir que je monte sur toi. "
Et tantost il sera paisible et un ferez vostre volonté. »
On croit, en Eure-et-Loir, que l'âne, en raison de son rôle dans
la légende, n'est jamais atteint par la foudre;
mais en Corse, les chiens l'attirent.
Suivant un proverbe poitevin, l'âne garde longtemps un coup de pied à son maître, c'est-à-dire, il a beaucoup de rancune.
L'usage d'admettre les animaux dans les églises était
assez fréquent autrefois :
au Moyen-Age, l'âne y prenait part à une cérémonie
pendant laquelle on récitait une prose en son honneur.
Cette fête est tombée depuis longtemps en désuétude;
mais jusqu'à une époque récente, des bufs
ou des agneaux ont pu entrer, à des jours déterminés,
dans les temples catholiques.
En divers pays, et notamment en Bretagne, on prétend qu'il est bien
plus dangereux de tomber d'un âne que d'un cheval.
Au XVème siècle, on en donnait cette explication :
« Oncques homme sage ne monta sur asne, pour l'onneur de Nostre Seigneur,
qui dessus monta, mais tresbien sur cheval, car qui chiet de l'asne il dist
criève, et qui chiet de cheval il dit liève. »
Dans les Vosges, une bague faite avec un morceau de corne blanche provenant du pied d'un âne est excellente contre l'épilepsie.
On prétend, en Ille-et-Vilaine, que les enfants élevés
avec du lait de chèvre sont lestes et sautent comme l'animal qui
les a nourris.
Cette croyance était courante autrefois :
le médecin Joubert qui la rapporte parle d'une fille qui, pour
cette raison, voulait toujours grimper et sauteler;
il ajoute qu'on disait que ceux qui, adultes, en abusent, en usent longuement,
deviennent si remuants qu'ils ne font que sauter, danser, monter et courir.
Sitôt la saillie de la chèvre achevée, la paysanne du Morvan lui donne un bon coup de bâton sur l'échine, assurant ainsi par cette pratique une bonne fécondation de l'animal.
Dans le canton de Saint-Michel de Maurienne, le cercueil d'un chef de famille est suivi par une chèvre que la faim fait bêler, et qu'on abandonne ensuite au curé.
C'est la chèvre qui a appris au tailleur à faire les aiguillettes;
un jour que l'un d'eux était embarrassé, une chèvre lui
cria :
« De biais ! de biais ! »
Au XVIIème siècle, la chèvre vue le matin présageait du bonheur.
Dans la Flandre française, on croit s'assurer la chance en passant la main sur un mouton.
Dans plusieurs parties du Nord et de l'Est, croiser un troupeau de moutons lorsqu'on se rend en visite, ou qu'on sollicite quelque chose, présage qu'on sera bien reçu.
A Liège, la jeune fille qui voit venir neuf moutons, épousera le premier jeune homme qui lui tendra la main, qui la regardera ou lui adressera la parole.
Dans l'Yonne, la femme qui mène sa truie au mâle, doit être
à jeun, tourner la poche de son tablier à l'envers,
et ne cesser de répéter tout le long du chemin :
« Dix coichons, quate coches »,
sans quoi la portée qu'elle veut avoir ne réussirait pas.
Dans la Côte-d'Or, le conducteur de la truie doit mettre un sabot
et un soulier;
dans le Maine, s'il vient à blasphémer, les petits porcs viennent
au monde tachés de noir.
En Poitou, la portée comprendra plus de mâles que de femelles si la fille qui conduit la truie pense aux garçons.
On dit en Hainaut que le porc reconnaît le boucher qui va le tuer,
et dès qu'il l'aperçoit, il donne les marques de la plus grande
frayeur.
Il retient son sang si un spectateur dit :
« Pauvre bête ! »
et en prononçant ces paroles, on le fait souffrir davantage.
On croit en plusieurs pays que l'anatomie du cochon présente un rapport considérable avec celle de l'homme.
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