Origine : Ain (Ceyzériat)
Année de l'arrangement : 2003


 

Bonsoir, meunière


Bonsoir, belle meunière,
Je viens en ce jour
D'un amour sincère
T'y faire l'aveu.
Reçois-y les caresses,
Celles d'un grand seigneur,
Qui vient en réserve
T'y offrir son cœur.

 

2.
Je ne reçois pas les caresses
Ni les compliments,
Je ne suis pas une fille
A changer d'aimant,
Car j'ai mon domestique
Et mon garde-moulin
Qui fait mon ouvrage
Soir et le matin.

 

3.
Est-il permis, belle meunière,
Qu'un gros paysan
Ait les avantages
De vos agréments ?
Avec sa blouse de toile
Et son chapeau blanc
Semble une hirondelle
Qui s'en va volant.

 

4.
C'est le garçon le plus aimable
De tout le pays.
Les filles du village
Viennent moudre ici ;
Elles viennent sur la route
De trois lieues de loin,
Pour y venir moudre
Dedans mon moulin.


Source : Charles Guillon - Chansons populaires de l'Ain, page 177

Dicté par Joseph Brédy, dit Lafleur, à Ceyzériat.