Origine : Vendée
Année de l'arrangement : 2003


 

Je sais bien un nid de lièvres

(ronde)


Je sais bien un nid de lièvres, (bis)
Mais le lièvre n'y est pas.
Lire lire et lon lon la,
Le p'tit, le p'tit, le p'tit lièvre,
Lire lire et lon lon la,
Le p'tit lièvre n'y est pas.

 

2.
Le matin quand il se lève, (bis)
Il emport' son lit, ses draps.
Lire lire et lon lon la,
Le p'tit, le p'tit, le p'tit lièvre,
Lire lire et lon lon la,
Le p'tit lièvre n'y est pas.


Source : Sylvain Trébucq - La chanson populaire et la vie rurale des Pyrénées à la Vendée, t. 2 page 240

Chanson incomplète, chantée par Mlle Rizière.


Version recueillie à Penguilly (environs de Guérande) F. Guériff, t. 1 page 240

— Je sais bien un nid de lieuve, mais le lieuve n'y est pas
Le matin quand i se lève, i' se lève dans tous ses draps.
Mange, va, ton écuellée, pleine de mouches et de limas
Ah ! j'ai pas dongier* des mouch's, comme j'ai de si gros limas !
Les mouches i' vont à la messe, mais les limas n'y vont pas !
Les mouches embrassent les filles, mais les limas n'les embrass'nt pas

Le point du jour arrive
Le joli jour arrive, va !


*dongier : répugnance (patois de Mée)

Voir une autre version de ce chant :

Le nid de liévre (Nivernais/Morvan) n° 4861 page 244