Origine : Bourbonnais
Année de l'arrangement : 2002


 

C'est un berger, une bergère


C'est un berger, une bergèr',
Depuis longtemps se sont aimés,
— O vous Madam' qui êt's assise,
N'auriez-vous pas vu passer
Un beau berger que mon cœur aime,
Oh ! dites-moi s'il est passé.

 

2.
— Bergèr' si tu dépeins sa taille,
Je te dirai s'il est passé,
O ma bergér' je ne puis croire
Qu'il soit si beau que tu le dis,
Tu me parais un peu trop noire
Pour avoir un si beau berger;

 

3.
— Belle dame, si je suis noire,
Ne méprisez pas mes couleurs,
C'est le soleil qui m'a teinte
Dans les plus grand's de ses chaleurs,
La nuit je ne crains pas la lune
Ni le soleil quand il fait chaud
Oh mais la pluie ni la tempête
Lorsque je suis dessous l'ormeau.


Source : M. Gauthier-Villars - Six chansons du Bourbonnais
parues pour la 1er fois dans la revue " Le monde alpin et rhodanien " n°1-4/1982 page 356

Nota : Rien n'est indiqué sur la manière dont se chantaient les deux derniers vers du couplet 3;
peut-être en doublant la mélodie des deux précédents ?