Origine : Vivarais
Année de l'arrangement : 2002


 

N'y a rien de si charmant*


N'y a rien de si charmant
Que la bergère aux champs.
Quand voit venir la pluie, oh !
Désire le beau temps,
Afin que la bergère
Puisse passer son temps.

 

2.
Quand la bergère entend
La voix de son amant,
Si prend sa coiffurette, oh !
Et son blanc cotillon,
S'en va-t-ouvrir la porte
A son berger mignon.

 

3.
Berger, mon doux berger,
Où irons-nous garder ?
Là-bas dans cette plaine, oh !
Dans ce vallon qu'y a.
Nous garderons ensemble,
Personn' ne nous verra.

 

4.
Berger, mon doux berger,
Où irons-nous coucher ?
Au château de mon père, oh !
Dans un blanc lit qu'y a.
Nous dormirons ensemble,
Personn' ne nous verra.

 

5.
Berger, mon doux berger,
J'entends quelqu'un crier.
C'est la voix de mon père, oh !
Qui vient pour nous chercher.
Mettons-nous à l'ombrette,
Et laissons-le passer.


Source : Vincent d'Indy - Chansons populaires du Vivarais, op. 101 page 40

Admirable chant qui fut recueilli par les petites filles de V. d'Indy dans les hauts plateaux vivarois.

 

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