Origine : Bas-Poitou, Aunis,
Angoumois
Année de l'arrangement : 2002
La veuve
Depuis trois mois je suis veuve
De monsieur le trop tôt pris ;
Il passait ses nuits à boire,
Et ses journées à dormi'.
Je l'aimais tant, tant, tant, tant,
Je l'aimais tant, mon mari,
Je l'aimais mieux, mieux, mieux, mieux,
Je l'aimais mieux, mort qu'en vie.
2.
Il passait ses nuits à boire,
Et ses journées à dormi',
Un jour il tomba malade,
Mais malade à en mouri'.
Je l'aimais…
3.
Un jour il tomba malade,
Mais malade à en mouri',
Je m'en courus à la hâte
Chez l'médecin de Paris.
Je l'aimais…
4.
Je m'en courus à la hâte
Chez l'médecin de Paris.
Je lui dis : je vous en prie,
Ne le faites pas langui'.
Je l'aimais…
5.
Je lui dis : je vous en prie,
Ne le faites pas langui',
Le méd'cin y mit tant d'zèle
Qu'en trois jours ça fut fini.
Je l'aimais…
Source : Jérôme Bujeaud - Chants et chansons populaires des provinces de l'ouest, t. 2 page 67
Voir d'autres versions de ce chant :
Mon mari est bien malade (Sologne) n° 815 page 41
Moun mari (Limousin) n° 891 page 45
L'autre jorn me maridèri (Tarn) n° 1727 page 87
Mè, qu'aimais tant mon Mari ! (Normandie) n° 2023 page 102