Origine : Ain (Ceyzériat)
Année de l'arrangement : 2002


 

Berger et bergère


N'a rien de si charmant
Que la bergère aux champs.
Elle voit venir la pluie,
Désire le beau temps,
Et voilà la bergère
Dans son contentement.

 

2.
Berger, mon doux berger,
Où irons-nous aux champs ?
Là-haut sur la montagne,
Le soleil y fait chaud,
Cueillir la violette,
Le romarin* nouveau.

 

3.
Berger, mon doux berger,
Què porté t'à geutô ? **
Des pâtés d'alouettes,
De ces petits gâteaux,
Du vin de ma bouteille,
Que j'ai sous mon manteau.

 

4.
Berger, mon doux berger,
Où irons-nous loger ?
Au château de Plaisance,
Les messieurs sont absents,
Dans la plus haute chambre,
Dans le lit le plus blanc.

 

5.
Berger, mon doux berger,
Si cela se savait !
J'aimerais mieux être à l'ombre,
A l'ombre d'un buisson,
Filant ma colognette,
Chantant une chanson.

 

6.
Berger, mon doux berger,
Oh ! qu'entends-je passer.
Je crois que c'est mon père !
Qui va au bois chasser,
Asseyons-nous sur l'herbette,
Et laissons-le passer.


Source : Charles Guillon - Chansons populaires de l'Ain, page 81

Dicté par Jeanne Vugnon, femme Cherel, à Ceyzériat. (photo)

* Serpolet
** Que portes-tu à dîner.

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