Origine : Nivernais/Morvan (Rigny/Druyes)
Année de l'arrangement : 2002


 

La bergère et son chat


C'était une bergère,
Vive l'amour,
Qui gardait ses moutons,
Vive l'amour(e), ma brunette,
Qui gardait ses moutons,
Vive l'amour et ma chanson.

 

2.
Son chat qui la regarde
D'un air(e) tout fripon.

 

3.
— Si tu y mets la patte,
T'auras un coup d'bâton.

 

4.
Il y mit point la patte,
Mais il y mit l'menton.

 

5.
La bergère en colère
A tué son chaton.

 

6.
Elle s'en fut en confesse
Vers l'curé du canton.

 

7.
— Mon père je m'accuse
D'avoir tué mon chaton.

 

8.
— Ma fille pour pénitence,
Nous nous embrasserons.

 

9.
— La pénitence est douce,
Nous recommencerons.


Source : Achille Millien - Chansons populaires du Nivernais et du Morvan, t. 4 page 149

Mélodie recueillie en 1881 â Rigny.

Texte recueilli en 1890 auprès de Mme Françoise Roumier, née â Druyes en 1849.

 

Voir d'autres versions de ce chant :

Il était une bergère (?) n° 233 page 12

Lou tsatou de lo vieilho (Haut-Vivarais) n° 1350 page 68

Lo chaton de la vielha (Haut-vivarais) n° 1625 page 82