Origine : Landes
Année de l'arrangement : 2002


 

Boun matin m'i lùui jou


Boun matin m'i lùui jou, (bis)
Le fresque matinade. (bis)
etc.


Traduction

De bon matin je me lève,
La fraîche matinée.

 

Dans mon jardin j'entre
Pour couper des roses musquées.

 

Quand je fus au moment de les couper,
Je les trouve en boutons.

 

Je ne m'arrête pas là pour si peu,
J'en coupe trois branches,

 

Je porte l'une à mon grand-père
Et l'autre à ma mère.

 

Je porte l'autre à mon fiancé,
Celui que j'ai dans l'armée.

 

Je ne sais pas par qui l'envoyer,
Ni pour qui je l'envoie.

 

Moi-même je vais la lui porter,
Je le trouve qui dormait.

 

Je délie mon tablier
Pour couvrir son front.

 

— Qu'elle est cette bergère-là
Qui m'a couvert le front ?
— Bergère je ne suis point,
Je suis votre fiancée.

 

— Si ma fiancée vous êtes,
Jamais je ne vous ai aimée.

 

— Galant, s'il n'y avait eu tes tromperies,
Je serais mariée.


Source : Félix Arnaudin - Chants populaires de la Grande-Lande, t. 2 page 258/259.

Le fichier audio correspondant, comprend 2 versions (A, B, A).
Les paroles y sont identiques.

A - chantée en 1885 par Catherine Gentes, couturière, née à Commensacq en 1850.

B - chantée par Elisabeth Plantié, dite Babé, métayère, née à Ychoux en 1826.