Origine : Landes
Année de l'arrangement : 2002


 

L'aute journ m'i permenéui


L'aute journ m'i permenéui, (bis)
  Laderitan,
Jey galan,
De loun d'un arriu courran.
bis
etc.
Traduction

L'autre jour je me promenais,
Laderitan,
Jey galan,
Le long d'un ruisseau courant.

 

2.
Je rencontrai une bergère
Qui pleurait tellement.

 

3.
Doucement je lui demandai :
Qu'avez-vous donc, belle, à tant pleurer ?

 

4.
— J'ai bien raison de pleurer ;
On m'a tant battue hier soir.

 

5.
Mais qu'on me batte, qu'on me rebatte,
Je ne servirai pas plus d'un an.

 

6.
Et au bout de cette année,
Peut-être me mariera-t-on.

 

7.
Si c'est le cas qu'on me marie,
Une belle noce nous verrons.

 

8.
Les violons et les trompettes,
Tout cela viendra jouer.

 

9.
Les garçons de notre village
Sont fort divertissants.

 

10.
Ils sautent les palissades
Et aussi les ruisseaux courants.


Source : Félix Arnaudin - Chants populaires de la Grande-Lande, t. 2 page 134

Chantée en 1882 par Catherine Gentes, couturière née à Commensacq en 1850.