Origine : Bourgogne (Ain)
Année de l'arrangement : 1986


 

L'autre jour en m'y promenant


L'autre jour en m'y promenant
Le long de ce rivage,
A mon chemin j'ai rencontré
Une bergère aimable.
Je lui ai dit : Belle, en passant,
Causerez-vous à votre aimant ?
Si vous l'aimez si tendrement,
Je vous ferai des compliments.

 

2.
  — Oh ! oui, mon beau monsieur, entrez,
Entrez dans mon rivage,
bis

Entrez dans mon rivage, entrez,
Entrez-y tant que vous voudrez.
N'avons qu'un p'tit bois à passer,
Je vous dirai mes volontés.

 

3.
Ils n'en fur' pas dehors du bois,
La bell' se mit à rire.
— Qu'avez-vous, bell', quand vous riez ?
La bell', qui vous fait rire ?
— Je ris de toi, qui es si amoureux,
D'avoir passé le bois tous deux,
Tenant ta mie à ton côté
Sans lui avoir rien demandé !

 

4.
  — La belle, retournons au bois,
Je te donn'rai cent livres.
bis

— Oh ! non ! au bois, non ! je n'irai pas
Car les chemins sont des appâts ;
Quand tu tenais la caille au blé,
Galant, tu devais la plumer !


Source : Joseph Canteloube - Anthologie des Chants Populaires Français, t. 3 page 282

Origine : Charles Guillon - Chants populaires de l'Ain, page 180
Chanté par Joseph Bredy, dit Lafleur, Ceyzériat.

 

Voir une autre chanson avec quasiment le même air en première partie :

La guilanu (Poitou) n° 1955 page 98