Origine : Gascogne (Armagnac noir)
Année de l'arrangement : 1995


 

Lorsque mon père me marie

(rondeau)*


Lorsque mon père me marie, (bis)
Il me donne en mariage,

Refrain
Et le marteau,
Et le bâton,
Et l'aiguillade
Et le sifflet !

 

2.
Il m'a donné en mariage (bis)
Une vache écorniflée.**
Refr...

 

3.
Une vache écorniflée, (bis)
Au pré où on m'la menée.
Refr...

 

4.
Au pré où on me l'a menée, (bis)
Le loup me l'a dévorée.
Refr...

 

5.
Mais le loup me l'a dévorée; (bis)
Il n'en reste que les os.
Refr...

 

6.
Il ne m'en reste que les os-ses ; (bis)
Alors je les ai jetés.
Refr...

 

7.
Alors j'ai jeté tous ces os-ses ; (bis)
La chatt' me les a volés.
Refr...

 

8.
La chatte me les a tous volés, (bis)
Mais ell' s'en est confessée.
Refr...

 

9.
Mais elle s'en est confessée, (bis)
Le Curé l'a attrapée.
Refr...

 

10.
Le Curé l'a bien attrapée : (bis)
Lui foutit une semonce.
Refr...

 

11.
Il lui foutit une semonce. (bis)
Jamais n'confess'rai les chatt'.
Refr...

 

12.
Jamais n'confesserai les chattes, (bis)
Si ell' n'ont pas plus d'deux pattes...
Refr...


Source : Joseph Canteloube - Anthologie des Chants Populaires Français, t. 1 page 314

* Chanté généralement aux vendanges.
** Qui a perdu une corne.

Origine : Jean Poueigh - Chansons populaires des Pyrénées françaises, page 132,
qui nomme ce chant : Le rondeau de la vache

et offre cette traduction :

Quand mon père m'a mariée,
Il m'a donné en dot,
Et le marteau
Et le bâton et l'aiguillon
Et le flûtiau.

Il m'a donné en dot une vache sans cornes.

Au pré je l'ai menée.

Mais le loup l'a mangée.

Toute sauf une tranche.

Sur les charbons, je l'ai placée.

La chatte me l'a volée.

Mais elle s'en est confessée.

Le curé l'a réprimandée.

Elle l'a griffé.

Jamais plus je ne confesserai chattes ! (bis)

Si elles ont plus de deux pattes !