Origine : Bretagne
Année de l'arrangement : 2001
Le trente et un du mois d'août
Le trente et un du mois d'août, |
bis |
Une frégate d'Angleterre
Qui fendait la mer et les eaux,
C'était pour aller à Bordeaux.
2.
Le capitaine au même instant
Fit appeler son lieutenant :
— Lieutenant, te sens-tu capable,
Dis-moi, te sens-tu assez fort
Pour aller accoster son bord ?
3.
Le lieutenant fier et hardi
Lui répondit :— Capitaine, oui !
Faites monter votre équipage,
Braves soldats et matelots,
Faites-les tous monter en haut.
4.
Le maître donn' un coup d'sifflet :
— En haut larguez les perroquets,
Largue les ais et vent arrière,
Laisse porter jusqu'à son bord
Pour voir qu'est-c'qui s'ra le plus fort.
5.
Vir' lof pour lof en arrivant
Nous l'avons pris par son avant ;
A coups de hache d'abordage,
De piques et de mousquetons
Nous l'avons mis à la raison.
6.
Que va-t-on dir' de lui bientôt,
En Angleterre et à Bordeaux
D'avoir laissé prendr' sa frégate
Par un corsair' de six canons,
Lui qu'en avait trente-six bons ?
Source : Anthologie du chant scolaire et post-scolaire
" Au Ménestrel " fasc. 2 page 7
Origine : J. B. Weckerlin - Chansons populaires du pays de France, vol. II, page 172
Voir une autre version de ce chant :
De Saint-Malo j'avons parti n° 2429 page 122