Origine : Champagne
Année de l'arrangement : 2000


 

Dans sa cabane, jeune et saint ermite


Dans sa cabane, jeune et saint ermite
Vivait de noix et de pain bis;
Jamais poulet n'entra dans sa marmite,
Ni poulette dans son taudis.
Un certain soir il en vint une :
Le chat fit si bien qu'il la guetta
Et l'attrapa :
« La jolie fortune,
dit-il à sa brune,
Jamais d'ici tu ne sortiras,
Ou bien le loup te croquera ! »
Mon père m'a donné
des rubans, des rubis;
Mon père m'a donné
des rubans satinés.
Ils sont rouges et blancs,
ces rubans, ces rubis;
Ils sont rouges et blancs,
ces rubans satinés.
Pour faire des jarretières,
A ma bonne grand'mère;
Ils sont rouges et blancs,
ces rubans, ces rubis;
Ils sont rouges et blancs,
ces rubans satinés.


Source : Henri Davenson, Le livre des chansons… page 558

Origine : Geneviève Dévignes, Chansons champenoises page 35

Populaire en Champagne et en Lorraine, cette chanson enfantine conserve en l'associant à un refrain de ronde, le début d'une Voix-de-Ville* qui paraît remonter à la fin du 16ème siècle.
(H. Davenson)

*Voix-de-Ville : vaudevilles (voix-de-ville, c'est-à-dire qui courent les rues de la ville).
(Encyclopædia Universalis)

 

Voir la chanson enfantine qui sert ici pour le refrain :

Mon père m'a donné des rubans n° 1101 page 56