Origine : Bas-Anjou (Roussay, Saint-Hilaire-du-Bois)
Année de l'arrangement : 1985


 

L'autre jour, en m'y promenant


L'autre jour, en m'y promenant,
J'étais tout seul, j'allais l'devant.
J'ai rencontré mon aimable bergère,
Ah ! qui chantait
Une chanson nouvelle.

 

2.
De tant loin qu'ell' m'y voit venir,
Son petit cœur ne chantait plus :
— Chantez, chantez,
Mon aimable bergère,
Recommencez
Votre chanson nouvelle !

 

3.
— De la chanter je ne saurais,
Car je n'ai pas le cœur en joie.
J'y vois le louq (loup)
Là-haut, dans les bocages.
Oh ! J'ai grand peur
Qu'il m'y fait du ravage !

 

4.
Tailleurs de buis, tailleurs de bois,
Taillez donc tout autour de moi;
N'y coupez point
La souche de ma treille;
Nous en boirons
Du vin de ma bouteille.

 

5.
Buvons un coup, buvons-en deux,
A la santé des amoureux !
A la santé
De nos jolies maîtresses,
Sans oublier
Celui qui la caresse.

 

6.
Celui qui la caressera,
De ce bon vin il en boira;
De ce bon vin
Qui brille dans les verres,
Qui réjouit
Tous les amants sur terre !


Source : Joseph Canteloube - Anthologie des Chants Populaires Français, t. 4 page 229

Origine : François Simon, Chansons populaires de l'Anjou page 397 (sous le titre : Buvons un coup, buvons en deux !).

Chanté à Saint-Hilaire-du-Bois par la mère Libault et à Roussay par Pierre Brin, dit Serpette.